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[1]
Je ne l'attends plus.
La pluie est déjà partie,
ivrogne,
mélancolique
Ces rues battues
ne connaissent plus les routes
mouillées de ses désirs.
C'est dommage
mais il me faut marcher
sur le tapis de ses rêves.
Je ne l'attends plus.
[2]
Je me demande
si parfois la nuit
trouble ses paroles
jusqu'à lui faire vomir
un orgueil indéchiffrable.
Je me demande
si la mystique de l'oublie
lui dessine toujours
le mystère
du désert
de ses pupilles.
Je me demande
si le café
dans son âme
a le goût de l'absence.
Je me demande
tout en souriant
pourquoi un coucher du soleil
me fait
des chatouilles
entre les lèvres.
[3]
À travers
la fenêtre,
la nuit
et ses yeux
tristes,
Yeux lointains
si lointains.
[4]
Il y a toujours
un lendemain,
et des plies
sur le lit
qui crient
le séjour
d'une peau.
Mers de papier
qui rejettent
les reliefs
de corps
imaginaires,
les chambres
ne sont que des chats
somnolents,
un moment
ou deux,
on ferme la porte,
les îles se diluent
entre les cheveux de l'oublie,
jusqu'à l'aube.
On sent déjà le café.
Je ne l'attends plus.
La pluie est déjà partie,
ivrogne,
mélancolique
Ces rues battues
ne connaissent plus les routes
mouillées de ses désirs.
C'est dommage
mais il me faut marcher
sur le tapis de ses rêves.
Je ne l'attends plus.
[2]
Je me demande
si parfois la nuit
trouble ses paroles
jusqu'à lui faire vomir
un orgueil indéchiffrable.
Je me demande
si la mystique de l'oublie
lui dessine toujours
le mystère
du désert
de ses pupilles.
Je me demande
si le café
dans son âme
a le goût de l'absence.
Je me demande
tout en souriant
pourquoi un coucher du soleil
me fait
des chatouilles
entre les lèvres.
[3]
À travers
la fenêtre,
la nuit
et ses yeux
tristes,
Yeux lointains
si lointains.
[4]
Il y a toujours
un lendemain,
et des plies
sur le lit
qui crient
le séjour
d'une peau.
Mers de papier
qui rejettent
les reliefs
de corps
imaginaires,
les chambres
ne sont que des chats
somnolents,
un moment
ou deux,
on ferme la porte,
les îles se diluent
entre les cheveux de l'oublie,
jusqu'à l'aube.
On sent déjà le café.
© Xavier Frías Conde
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1 comentário:
Aprendi mucho
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